Amélioration de l’élevage des cobayes : par où faut-il commencer ?
Publié à l’origine le 29 janvier 2015 à 15h44
Depuis un temps, l’attention est focalisée sur un tout petit mammifère rongeur appelé cobaye ou cochon d’inde au Sud Kivu.
Dans une étude menée par l’organisation Grenier pour le Développement Intégré auprès des 134 éleveurs invétérés des cobayes dans 17 villages du territoire de Walungu et Kabare, il y a lieu de noter que l’amélioration de l’élevage des cobayes a encore un long chemin à parcourir.
Selon les résultats de l’enquête menée de juillet à décembre 2012 auprès des éleveurs traditionnels des cobayes dans le territoire de Walungu et Kabare, 98% d’éleveurs ignorent les soins à donner aux cobayes une fois malades et n’ont pas d’ idées sur la qualité nutritionnelle des fourrages qu’ils offrent à leur bétail .
L’étude révèle que :
-l’alimentation des cobayes est basée sur les combinaisons astéracée , poacée, feuilles de patates douces ou des choux selon la disponibilité saisonnière;
-Dans 42% de cas, les enfants s’occupent du ramassage des fourrages, suivi des femmes (30%) et des hommes (28%);
-Le cheptel moyen par ménage est de 25 cobayes, pourtant on voudrait bien consommer au moins deux cobayes par personne et par semaine.
« Plus le nombre des cobayes croît sous une même hutte, la morbidité augmente à moins qu’un vulgaire chat ou chien s’en occupe » affirment 75% des personnes interrogées.